Maps To The Stars
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Réalisateur : |
David CRONENBERG | ||
Acteurs : |
Julianne Moore, Mia Wasikowska , Olivia Williams, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 50 | |||
Date de sortie : |
21/05/2014 | |||
Titre original : |
Maps To The Stars | |||
Note "critique" : |
2,00 | |||
Classement 2014 |
180 / 181 |
Résumé : |
.O xx |
.O A Hollywood, la cité des anges et des rêves, benjie, déjà star à 13 ans, et son père, coach de célébrités, vont aider la jolie Havana Segrand à se réaliser en tant qu'actrice et femme. .O. |
Xavier |
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.O. 23/05/2014 Euhhhhh je pensais me vider la tête avec x-men mais la séance complète à 21h50 m'a fait bifurquer vers "Maps to the stars"… un affreux doute m’envahit : dites, le gars qui vient d’enchainer ces deux films aussi pompeux que boursouflés que sont « Cosmopolis » et « mpas to the stars » est bien le même gars qui a fait « La mouche », « A History of Violence » ou « les promesses de l’ombre » ? Non parce que je crois que je vais définitivement déchirer ma carte « entrée à vie pour les films de Cronenberg » ! Si robert Pattinson est encore une fois dans une limousine de Cosmopolis, il a le bon gout de ne faire que quelques apparitions largement oubliables mais il est remplacé par une galerie de personnages qui ne m’a pas du tout intéressé, les liens étant « forcés » pour que le père soit le psy de la fille qui va prendre à son service… aller, je ne vais pas tout vous détailler mais ce qui devrait être une mécanique de précision est en réalité une artillerie lourde censée nous montrer que le milieu du cinéma n’héberge que des déséquilibrés. Pour cela, on a le droit à des scènes qui sont censées nous « choquer » mais qui sont tellement prévisibles qu’elles n’ont fait que me navrer : petit bonhomme joue à la roulette russe avec son flingue qu’il pense avoir décharger et… oh… surprise… malheureusement il ne va pas jusqu’au bout de sa démarche et ne lui fait pas exploser le ciboulot, ou plus exactement le melon qu’il a fort développé (mais là encore on nous montre que son père qui s’occupe de cela pour les autres… argh… encore une n-ième banalité dans ce film :-( ). Bref, une fois les morceaux du puzzle emboités (ce qui arrive relativement rapidement), on radote un poème qui est censé irriguer l’ensemble du film de son souffle libérateur (vous avez dit « liberté » ? Ah non, ce n’est pas la boucherie Sanzone…. « quoi, liberté » Ohhh… je préfère un bon Tintin à ces conneries !) et vogue la galère :-/ Où est passé le Cronenberg que j'aime (j'avais détesté son "cosmopolis") ??? Peut être aurai-je du regarder la bande-annonce ou lire le sujet du film avant d'y aller mais j'aime garder cet aspect "surprise" et éviter de déflorer les intrigues donc je donnais carte blanche à sa sélection cannoise pour me convaincre... et mal m’en à pris. Bref, Julianne Moore a obtenu le prix d’interprétation féminine à Cannes ? oui… et Godard a eu un prix du jury pour « Adieu au langage » : je crois que Jeanne Campion, présidente cette année, a du pleurer devant la piètre qualité des films proposés cette année et je n’aurai pas aimé être à sa place au moment de faire le palmarès avec ses camarades ! Liberté Sur mes cahiers d’écolier Sur toutes les pages lues Sur les images dorées Sur la jungle et le désert Sur les merveilles des nuits Sur tous mes chiffons d’azur Sur les champs sur l’horizon Sur chaque bouffée d’aurore Sur la mousse des nuages Sur les formes scintillantes Sur les sentiers éveillés Sur la lampe qui s’allume Sur le fruit coupé en deux Sur mon chien gourmand et tendre Sur le tremplin de ma porte Sur toute chair accordée Sur la vitre des surprises Sur mes refuges détruits Sur l’absence sans désir Sur la santé revenue Et par le pouvoir d’un mot Liberté Paul Eluard, Poésies et vérités, 1942 |
Première :
¤ ??
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Studio / Ciné Live :
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.O. Maps to the Stars est cru et hypnotique, entre réel et fantasme, entre onirisme et cauchemar. Jusqu'à un final glacial et violent, mené là encore dans une économie d'effets étonnante. Le casting de ce Player version trash est à l'avenant. Mia Wasikowska y dévoile son côté fleur vénéneuse, Robert Pattinson montre enfin autre chose que sa belle gueule, et, surtout, Julianne Moore crève le plafond dans ce qui va devenir LA performance d'une carrière pourtant déjà bien garnie. Tout comme Cronenberg qui renoue avec ce cinéma tortueux, trash et toujours tellement racé et intelligent.
.O. |
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